Comment ma vie s’est transformée depuis que j’ai arrêté la fumette

Le cannabis, le chichon,  l’herbe, la weed, le joint, le pétard… tous ces termes évoquent sensiblement la même chose, je l’appellerai dans cet article : la fumette. Pourquoi donc faire un article sur la fumette, ou plus exactement sur le fait d’arrêter la fumette ? La réponse est toute simple, les conséquences qui découlent de cette situation sont tout simplement énormes. C’est vrai que je m’y attendais, mais la réalité a dépassé toutes mes espérances. Depuis, cela ne fait aucun doute dans mon esprit : il faut que je partage mon expérience.

La fumette on en parle très peu en France. Ailleurs j’en sais trop rien, mais chez nous c’est un sujet délicat, pour ne pas dire tabou. Pourquoi est-ce le cas ?

Il y a ceux qui fument : pour les fumeurs, le fait d’en parler est une publicité dont ils se passeraient bien.

Il y a ceux qui ne connaissent pas le produit : ceux-là évoquent les dangers d’une drogue, une drogue dure même, à laquelle ils ne connaissent pas grand-chose, voir même rien du tout

Il y a ceux qui luttent contre : ceux-là en ont fait leur combat, ils nous parlent de l’impériale nécessité de « lutter contre ce fléau pour la jeunesse » tout en faisant le constat de l’inexorable progression du phénomène.

Il y a les autorités « compétentes » : quand ils en parlent, c’est pour faire l’apanage de la répression, répression qui ne fonctionne toujours pas puisque la France est le pays où l’on fume le plus en Europe…

Et puis il y a ceux qui ont arrêté : comme moi. N’étant dans aucune des catégories ci-dessus, j’ai peut-être plus de légitimité à parler de la fumette, dont je ne souhaite ni faire la publicité, ni voir l’éradication, ni vanter les mérites thérapeutiques, ou mettre en exergue les dangers sanitaires qu’elle implique. Non, ce que je veux dire, ce qui fait l’objet de cet article : c’est combien ma vie s’est transformée depuis que j’ai arrêté la fumette. Peut-être devrais-je plutôt dire « combien ma vis a été bouleversée » pour me rapprocher davantage de la vérité. Je vous laisse juger du terme le plus approprié en lisant la suite.

Une illustration du célèbre « fais tourner »

La fumette : un sujet vaste et délicat

J’ai beaucoup de choses à dire sur la fumette. Il va falloir que je parvienne à structurer ce texte si je veux pouvoir vous emmener, vous lecteurs, jusqu’à son terme. Il y eut le début, le commencement. Puis de longues, de très longues années de chemins parcourus avec cet « amie » fumette jamais très loin, à vrai dire toujours présente. Vint ensuite le temps nécessaire du questionnement, qui précède la construction des réponses. Puis, la décision de sauter le pas pour une vie sobre, qui n’est pas simple à prendre. Et enfin, le sevrage, l’arrêt total du produit.

Après on en vient à la partie la plus inintéressante, en quoi arrêter la fumette a radicalement transformé ma vie… vous allez le voir, la chose en vaut la peine.

À qui s’adresse ce texte ?

Ce texte s’adresse en priorité à ceux qui ont le nez dedans. J’aimerais qu’ils prennent connaissance de mon témoignage. Ensuite, libre à eux d’en faire ce qu’ils veulent. Loin de moi l’idée de faire la morale à qui que ce soit. Ceux qui connaissent ce blog auront, je l’espère, remarqué combien j’attache d’importance à la liberté de chacun, la liberté d’opinion, la liberté d’être soi, celle de pouvoir dire « merde » aussi. Bref la liberté vaut de l’or, elle est une richesse individuelle et collective, que l’on se doit de préserver. Alors faites ce que bon vous semble, pour ma part, j’ai décidé de parler de la fumette, de parler de mon cas dans ce texte, puisse-t-il apporter quelques informations, quelques pistes de réflexions… et ça sera déjà pas mal !

Ce texte s’adresse également aux parents, aux mamans dans l’angoisse ou la crainte de savoir leur progéniture en danger ; aux papas dans le déni ou dans l’assurance trompeuse que « tout va bien ». Et vice et versa.

Ce texte s’adresse aussi et surtout, à toi jeune insouciant voulant dévorer la vie par les deux bouts, et qui sera ou a déjà été, confronté à la fumette.

Enfin peut-être, mais là probablement est-ce un vain espoir, que ce texte s’adresse aux décideurs, à ceux qui font les lois et mènent des politiques de répression catastrophiques, tant en termes de résultat, qu’en terme de culpabilisation de l’usager.

A oui, ce texte ne s’adresse pas à toi ma fillotte adorée. Alors si tu lis ces quelques lignes, passe ton chemin, ferme la fenêtre de l’ordi et viens en parler avec ton papounet. Bon aller, trêve de plaisanterie, de toute façon, tu es aux premières loges, mieux que quiconque tu sais, tu vois et tu profites (enfin) de ton papa. Ton papa version 2.0 😉

Aille, le texte est déjà long… j’espère vous avoir donné l’envie de connaitre la suite. Une suite que j’aurais le plaisir de vous présenter demain.

>> La suite, c’est par ici : Pourquoi j’ai arrêté la fumette et comment cela a impacté ma vie (suite)

Vous vous sentez concernés par ce sujet ? Partagez ce texte pour permettre à chacun d’en prendre connaissance : 

jai arrete la fumette