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Le divertissement : l’arme fatale au changement

Jadis, les dignitaires romains offraient au peuple des spectacles dans l’arène, faisant étalage de leur puissance et de leur richesse. Ils s’assuraient ainsi une certaine paix sociale, en maintenant le peuple à l’écart de la politique. Mais ça, c’était avant ? Quoi que…

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Le divertissement : l’arme fatale au changement

Ce que voulaient les romains : du pain et des jeux.

Aujourd’hui, les combats sanglants ont laissé place aux spectacles en tout genre. Mais la volonté reste la même : faire passer un événement sportif au premier plan de manière à occulter une réalité accablante…

Les gladiateurs de l’époque ont tout simplement laissé place aux sportifs de haut niveau, mais aussi aux chanteurs/chanteuses de radio crochet, et autres présentateurs d’émissions grand public, dont la culture générale est inversement proportionnelle à l’ambition qu’ils affichent…

Oui, après 2000 ans d’histoire : offrir au peuple des divertissements fait toujours partie des pratiques orchestrées.

Divertissement : origine et définition

(source Wikipédia) Le terme divertissement est d’origine latine, il est apparu en Europe à la fin du XVe siècle. Il désignait alors l’action financière de détourner à son propre profit, ou distraire, une part de l’héritage. Par la suite, cette définition a été reprise pour l’appliquer à l’action de détourner l’essentiel en général et, par extension, à ce qui détourne quelqu’un de l’essentiel.

Un divertissement est une activité qui permet aux personnes d’occuper leur temps libre en s’amusant, se détournant ainsi de leurs préoccupations.

Le peuple trahi par un système mafieux

Les gens ordinaires se sentent trahis par le système et ses représentants. Notre démocratie apparaît comme un leurre, une entreprise de manipulation médiatique et de corruption. De plus, son fonctionnement garantit la pérennité du système, l’élite au pouvoir se succède à elle-même irrémédiablement, en exploitant le reste de la population.

Plus le temps passe et plus la supercherie éclate aux yeux de tous. La prise de conscience que la corruption a été érigée en système se répand. C’est un moment de vérité qui s’annonce, car les scandales qui s’enchaînent ne parviennent plus à rester dans l’ombre d’une société pluri-médiatisée.

La frustration et le mécontentement de la population s’accumulent. Pour s’assurer une paix sociale et éviter la révolte générale, la classe dirigeante doit fournir du pain et des jeux, comme à l’époque de Rome. Non, on n’a certainement pas réinventé la roue, ni les principes de la propagande. Le sport professionnel et le divertissement (télévisuel entre autre)  constituent la soupape de sécurité pour éviter que la population ne se révolte.

Les héros perdus ont des remplaçants

Depuis toujours, les gens ont eu besoin de se trouver des héros, dévalorisé qu’ils sont par l’image médiocre qu’ils ont d’eux même. Or, les héros n’existent plus en politique. Plus une grande gueule, plus un seul homme d’envergure. Nos dirigeants sont dévoués aux nantis qui financent les carrières politiques, non pas au peuple qu’il sont censés servir.

Alors on regarde vers le sport professionnel ou le show-business, deux mondes totalement pervertis par l’argent certes, mais produisant suffisamment de héros prêts à être consommés. Avec ivresse et entrain donc, on adule tel footballeur et on reprend les chansons des artistes du moment. Ainsi distrait, la réalité (bien qu’alarmante) n’alarme pas le citoyen.

La mort en héritage

Car au lieu de chercher des héros, il serait plus important de remettre nos valeurs en place pour retrouver le sens de la vie. Le pouvoir, c’est le peuple. Si ses représentants ne le représentent plus : c’est une trahison. Le peuple est constamment volé et dépouillé des richesses qu’il produit. Le peuple est ridiculisé par l’élite qui le manipule.

Il n’est plus possible de se détourner plus longtemps des choses essentielles à notre vie. Il faudra bien le jour venu procéder au grand ménage, mettre au chômage tous ces politiciens véreux et corrompus. Il faudra bien que l’on s’occupe également de remettre à leur place les secteurs privés et financiers qui ont opéré un coup d’État silencieux et contrôlent de façon à peine voilée toute décision politique.

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