Les confitures maison : du soleil à déguster toute l’année

Les fruits sucrés de l’été arrivent et déjà, les pots de confitures maison réapparaissent dans les cuisines. Quelques heures à consacrer pour garantir l’approvisionnement annuel en concentré de soleil de toute la famille, voire plus.

Les confitures faites maison ont un goût incomparable. Elles sont faites avec amour ! Les grand-mères le savent bien, elles ont transmis ce secret aux mamans. Et une maman sait ce qui est bon pour ses enfants. Surtout quand la chose peut impacter la santé, la qualité de vie et aussi le budget alimentaire.

Ces quelques heures consacrées à la réalisation de confitures prennent alors une valeur importante au regard de ce qu’elles produisent de bon, de sain et pas chers ; à destination des êtres qui comptent le plus à nos yeux. Rien que ça.

Un acte militant


D’autre part, l’émergence d’une conscience collective face à la dangerosité des produits de l’industrie agro-alimentaire pour la santé, induit des comportements nouveaux. Aujourd’hui certains font leur vin, d’autres leur bière, et depuis toujours on fait des confitures maison. Finalement cette pratique qui n’a jamais cessé devient un acte militant de fait. Elle s’apparente à d’autres pratiques éco-responsables ou visant la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de la santé.

Place aux produits sains


Les bonnes confitures maison que les enfants auront aidé à réaliser, remplaceront avantageusement celles du commerce, ou les pâtes à tartiner chocolatées…

Vos enfants sont peut-être réticents à adopter une alimentation « raisonnée ». Expliquez leur que le premier devoir de tout être humain est de préserver ce qu’il a de plus cher : sa santé. Mais ce n’est pas si facile, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les parents bienveillants sont là, rappelant constamment quels sont les dangers.

Faites des économies !


Prenons l’exemple d’une famille avec deux ou trois enfants qui consomment soit, un pot de confiture soit, une pâte à tartiner par semaine. L’économie pour une année est de l’ordre de 150 euros. En plus à qualité égale, ce qui est difficilement possible, des confitures bio du commerce coûtent très chers, les pâtes à tartiner aussi. Notez que l’économie annoncée peut varier du simple au double d’une famille à l’autre et atteindre facilement les 200 euros voir plus.

Faire une économie annuelle d’environ 200 euros sur le budget alimentaire n’est certainement pas négligeable. Cela représente le prix un caddy de courses bien rempli. Ces économies couvrent largement le prix de revient de vos confitures maison. Les ingrédients sont gratuits ou pas chers. En poussant le concept un peu plus loin, ont utilise des pots en verre de récupération (moutarde, cornichons et autres) avec un couvercle qui se visse.

Finalement il n’y a guerre plus que le temps de cuisson qui représente un coût, un coût limité, puisque ce temps de cuisson peut s’étendre de 1/2 heure à une heure, rarement plus.

Ce qu’il vous faut pour faire vos confitures


Il faut des fruits pas chers – autant que possible – et sains. Plusieurs possibilités sont offertes pour se les procurer. Certaines sont plus intéressantes que d’autres puisque gratuites ! Quoi qu’il en soit privilégier autant que possible des produits qui ne sont pas issue de l’agriculture intensive.

A commencer par les fruits du jardin. Pas de jardin ? Faites marcher le bouche à oreille. Vous trouverez peut-être avec un peu de chance une bonne âme ou un voisin pour vous offrir l’accès de son verger ou de son cerisier, dont il ne peut exploiter les fruits pour une raison quelconque. Vous aurez plaisir après coup à venir lui offrir un pot de votre merveilleuse confiture.

Les fruits sauvages sont à privilégier. Les mûres sauvages et les fraises des bois sont idéales. On peut également trouver des myrtilles, des prunes. Les confitures d’aubépine ou de sureau sont également excellentes. Certains font des confitures de fleur de pissenlit, etc…

Des fruits sains : oui, vous avez la possibilité de trouver des fruits plus sains que ceux du commerce, exempt de produits phytosanitaires. La possibilité seulement, car tout les fruits sauvages ne sont pas égaux. Ceux qui poussent en bordures de champs cultivés ont reçu à peut près autant de produits dangereux que les céréales ou les pois à côté. Oubliez-les. Préférez les zones de friches plus isolées, et les endroit boisés à l’écart des champs, mais aussi des routes nationales où la circulation génère des particules fines.

Partez faire cette ballade sympa en famille. La nature sauvage parvient encore à nous offrir se fruits qu’il serait dommage de ne pas recueillir. Comptes tenus de la situation écologique générale, cela pourra-t-il durer encore longtemps ?

Les fins de marché : votre maraîcher le plus sympa n’aura aucune peine à vous donner avec le sourire, une fin de cagette de fruits un peu trop mûrs qu’il ne pourra plus vendre. Vous pouvez lui proposer une pièce ou un billet si vous n’êtes pas client ou si la marchandise est belle, un peu de savoir vivre favorisera sans aucun doute les échanges futurs.

Dans ce cas, vous devrez enlever la peau qui contient le plus de résidus de pesticide et conservateur chimiques. Sinon vous risquez de faire des confitures comparables à celle généralement vendues en magasin. Avouez que cela serait dommage.

Acheter des fruits pour ses confitures est-il bien raisonnable ?

Je vous laisse juger, après tout chacun peu avoir une raison d’acheter ses fruits, mais je vous donne ces quelques éléments de réflexion:

  • Doit-on acheter des fruits de qualité , voir même bio, au tarifs élever pour faire des confitures?
  • Doit-on préférer acheter des fruits pas chers, d’une qualité gustative médiocre et/ou contenant des produits chimiques ?

Du sucre un peu ou pas beaucoup


Vous pouvez prendre du sucre blanc, ou lui préféré le sucre non-raffiné plus sain et au goût également plus intéressant.Certains utilisent du miel, mas le coût n’est pas le même. Le sirop d’agave ou le sucre de coco peuvent également avantageusement remplacer le sucre traditionnel. Vous le voyez, le choix est vaste.

Les quantités de sucre varient selon les fruits et les goûts de 600 à 800 grammes par kilo de fruits. Mais vous pouvez descendre à 200 g de sucre par kg de fruits pour ceux qui préfèrent conserver l’authenticité du goût du fruit. Toutefois, sachez que moins une confiture est sucrée, moins elle se conserve. Si vous optez pour des confitures peu sucrées, réalisez de petites quantités afin de ne pas avoir de pertes, ou faites des heureux dans votre entourage.

Du gélifiant naturel


Pour obtenir une confiture ayant une bonne tenue ou éviter de se retrouver avec une gelée liquide, il est possible d’utiliser des gélifiants de différentes natures : la pectine est une substance végétale naturel au pouvoir gélifiant. Inutile donc d’aller chercher plus loin.

Elle est naturellement présente dans les fruits, mais de manière inégale. Ainsi les pépins et les zestes d’agrumes, de pommes, de groseilles et de coings sont-ils particulièrement riches en pectine.

Par contre, les pêches, fraises, ananas, melons, cerises, framboises, poires et rhubarbe, sont relativement pauvres en pectine. Pour ceux-là, il faut impérativement en rajouter.

Pour une méthode 100% naturelle, récupérez des peaux, des zestes et de pépins de fruits riches en pectine (et bio), enfermez-les dans une gaze que vous fermez avec du fil de cuisine, et que vous plongez dans votre bassine à confiture durant la cuisson. Vous pouvez aussi verser dans votre préparation du jus de pommes fraîchement passé à la centrifugeuse, avec la peau c’est mieux si la pomme est bio.

Les ustensiles nécessaire pour réaliser ses confitures


La fameuse « bassine » à confiture est idéale mais pas indispensable. Une grande marmite en aluminium, ou mieux, en fonte fera l’affaire. Une bonne cuillère en bois : elle va beaucoup servir.

Les pots issus de la récupération sont parfais. Ils ont en plus différentes tailles, certains sont petits, c’est très pratique. Vous devrez stériliser ces pots avant de leur confier la conservation de vos confitures. Pour cela plusieurs solutions sont possibles, la première étant préférable :

  1. Faites les bouillir pendant 20 minutes dans l’eau, ou utiliser un stérilisateur de pot
  2. Ou bien lavez les soigneusement et abondement à l’eau chaude du robinet et utilisez du produits stérilisant (ce qui n’est pas indispensable et dommageable pour l’environnement)

Dans les deux cas, laissez s’égoutter les pots. Ne les séchez pas, cela réintroduit des particules de tissu dans le pot.

Vous êtes convaincu ?


Pour certains habitués aux marmitent qui mijotent et aux bonnes odeurs de fruits cuits, cet article ne sert probablement pas à grand chose. Pour les autres, Mieux vivre autrement vous souhaite autant de bonheur à réaliser vos premières confitures, qu’à les partager et les déguster avec ceux que vous aimez.

De bons conseils et des recettes de confitures : 

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